Protocole d’intention pour un Futur
Contrat de Relance et Transition Écologique

Dans le cadre du Plan de relance français, Alain Caralp, Président de la Communauté de communes, a signé ce mardi 4 mai au siège de l’intercommunalité, avec le Sous-Préfet de Béziers Pierre Castoldi, le Protocole d’intention du futur Contrat de Relance et de Transition Ecologique (CRTE) de La Domitienne.

Avec cette signature – qui est l’une des premières du département de l’Hérault – La Domitienne confirme sa volonté de s’engager dans la relance, dans le respect d’un modèle de développement durable basé sur les transitions écologique, économique et numérique.

Alain Caralp, Président de La Domitienne a répondu à nos questions.

Quel est l’intérêt de signer un protocole d’intention du CRTE ?

Depuis un an, le soutien aux entreprises, aux commerces locaux et la relance économique sont nos priorités. Le CRTE vise aussi la transition écologique. Cela fait donc écho à notre Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) dont l’ambition est de faire de La Domitienne un territoire à énergie positive dès 2045, c’est-à-dire un territoire dans lequel les consommations énergétiques seront couvertes par l’énergie verte produite localement.

Aujourd’hui je signe avec Pierre Castoldi, Sous-Préfet de Béziers, un protocole d’intention qui ouvre une période de travail collaboratif avec l’État local et aboutira dans quelques semaines à notre CRTE. Je me félicite du caractère évolutif de celui-ci qui nous permettra, au cours du mandat, de le compléter de futurs projets.

Le CRTE en soutien financier du projet de territoire ?

Notre actuel projet de territoire est en cours de réécriture par les élus et les cadres de La Domitienne. Ce nouveau projet de territoire nous permettra d’envisager le développement de notre intercommunalité à l’horizon 2030-2035. Ce travail de définition, mené depuis plusieurs semaines, est vraiment stratégique. Notre projet de développement durable fera la part belle à l’aménagement et au développement économique des huit communes ainsi qu’à la culture et au lien social. En cela, le CRTE tombera à point nommé pour assurer une partie des financements nécessaires à notre développement.

En quoi le CRTE marque-t-il une évolution entre l’État et les territoires ?

Avec les Contrats de Relance et de Transition Écologique, l’État promeut une nouvelle façon de travailler avec les territoires. Cette intention correspond à une demande très ancienne de la part des intercommunalités : en finir avec une approche segmentée des politiques publiques (par ministère, pire par direction départementale…), pour aller vers une relation globale, inscrite dans la durée, censée être en cohérence avec les attentes et avec le projet du territoire. J’espère que les CRTE mettront un terme à la prolifération des appels à projets, qui en pratique, favorisent les collectivités particulièrement bien pourvues en cadres et prêtes à dépenser des centaines de milliers d’euros en études. Cela introduisait une compétition entre territoires qui, au final, maintenait les déséquilibres entre eux.